Quel est l’impact de l’épidémie sur l’immobilier de 2020 ?
Fin 2019, les indicateurs étaient déjà rouges quant à la situation économique en France, mais aussi dans le monde. Avec l’apparition de la pandémie coronavirus dans le premier trimestre de cette année 2020, elle connait un fort ralentissement, car plusieurs activités ont dû être freinées. Si le secteur de l’immobilier est connu pour être résistant face à n’importe quelle crise, force est de constater qu’il ne pourra pas non plus sortir indemne cette fois. Le coronavirus est en effet une crise sanitaire, mais aussi politique, sociale et économique.
Impactes à cours termes
Un net ralentissement des transactions immobilières est inévitable dans un futur proche, mais aussi lointain. Déjà, plusieurs foyers ont abandonné l’idée de déménager dans une telle situation, aucune commission ne peut être espérée par les agences immobilières. D’un côté, les décisions prises par le gouvernement concernant la possibilité de remettre au plus tard le changement de toit même en cas de fin de contrat de bail n’arrangent rien à la situation. Quant aux foyers qui souhaitaient se lancer dans l’acquisition de leur première résidence cette année se trouvent dans l’obligation d’abandonner leurs rêves, du moins pour le moment à cause de la chute des revenus. Par ailleurs, plusieurs secteurs liés principalement à l’immobilier comme l’hôtellerie ont également été touchés par la crise et font face à une chute de commerce, non seulement au niveau national, mais internationale également. En toute logique, une telle chute affectera de manière considérable le marché de l’immobilier, que ce soit directement ou indirectement.
Impactes à plus cours termes
Après cette crise, le modèle de la mondialisation sera reconsidéré étant donné que les interdépendances ont montré leurs limites. Cela va affecter économiquement plusieurs pays, et par conséquent plusieurs secteurs. On l’aura compris, celui de l’immobilier ne pourra pas être épargné par ce nouveau système de mondialisation. Aussi, on s’attend tous à des risques ESG notamment, environnementaux, sociaux et de gouvernance. Lorsque cette pandémie sera passée, ces risques seront davantage pris en considération dans les politiques d’investissement. Il faudra encore attendre quelques mois, voire années pour que les investisseurs soient assez confiants sur les nouveaux systèmes pour investir à nouveau dans l’immobilier.